jeudi 23 juillet 2009

Antoine Jacquemin et Olivier Toulet.

En attendant la suite de Blanche, je vous présente Antoine Jacquemin et Olivier Toulet, qui joueront un rôle infime et secondaire dans l’album.

 

Antoine est né sans doute non loin de Bourges dans un petit hameau paysan entouré de marais. On sait très peu de chose sur lui, quelques registres indiquent qu’il s’est engagé top dans l’armée après un mariage tragique. Il aurait perdu sa femme enceinte, morte d’une fièvre infectieuse propagée par les moustiques qui pullulaient alentour à l’époque. Le chagrin, le désarroi l’ont sans doute poussé à quitter le pays. On note qu’il a participé à plusieurs batailles comme soldat fantassin, il incorpore la cavalerie, rêvant de monter il sera relégué au rôle de palefrenier. Il postule alors pour les colonies ou les règlements plus ouverts lui permettent sans doute d’avoir son propre cheval, on perd sa trace à son départ de Saint Malo.

 

Ce que l’on sait par contre c’est qu’Olivier Toulet rencontre Antoine Jacquemin dans une garnison cantonnée dans les Alpes bordant l’Italie, on ignore ce qui les rapprocha car apparemment les deux semblent, par la suite inséparables, les recherches de Guido Quinquilla sur les postes frontières Français au XVIII siècle indiquent plusieurs pistes de réflexions, d’une part, ces postes Frontières étaient loin d’être de tout repos ; outre les guerres et batailles qui sévissaient encore de temps à autre à ces endroits stratégiques, les trafics de contrebande et les brigands qui tentaient de passer les frontières rendaient les postes militaires très actifs et prompts aux interventions, Il est possible que les deux hommes se soient rendus inséparables lors d’escarmouches les ayant rapprochés, on imagine sans peine la valeur que pouvait représenter le camarade qui vous sauvait la vie. Nous avons encore moins d’information concernant Olivier, Eve Mornay professeur d’histoire de l’académie de Cherbourg (L’homosexualité au XVIIIe siècle, Fayard 1982) suppose quant à elle que le rapprochement des deux hommes fut causé en partie par l’homosexualité d’Olivier, à ces époques l’engagement dans l’armée ou les ordres religieux permettaient de fuir une situation civile intenable. On perd la trace d’Olivier à partir du 7 mai 1742 date de l’envoi d’une lettre à un certain Alexandre de Carnout depuis un port Espagnol.




2 commentaires:

christian chavant a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
THIERRY CHAVANT a dit…

Ben non, c'est fastoche, tu racontes n'importe quoi, y'a même des éditeurs qui publient ça, tu te rends compte !? :-)